Je me souviens enfant avoir visité un fabuleux musée, celui de la radio. Il était établi à la Maison de la Radio. Grandiose, j’y avais vu des studios reconstitués des débuts de la radio-transmission, des micros si vieux, des effets sonores criards, entendu des enregistrements historiques avec les voix nasillardes des présentateurs des années 50, etc. Aujourd’hui, il n’existe plus sous cette forme. Le bâtiment de Radio-France a subi des transformations. Mais cette visite est restée gravée en moi.
A chaque fois que j’allais travailler à R.F.I (à l’époque dans la maison ronde), ou faire des piges à France-Inter (émission « Si on comptait les moutons ensemble » du producteur Michel Bichebois), puis plus tard régulièrement à France Bleu Paris, je revoyais ce musée. Mon rêve de parler à travers les ondes était réalisé. J’ai passé, tant dans la capitale que parfois en province, des instants riches dans mes expériences au sein de ce groupe publique. J’ai effectué des remplacements, puis animé des sessions estivales, des émissions hebdomadaires, avec une palette de possibilités professionnelles. Reportages, interviewes, directs, chroniques, jeux, thématiques difficiles. A chaque fois, de beaux défis.